Aïkibudo

Qu’est-ce que l’Aïkibudo ?

L’Aïkibudo («voie de l’harmonie par la pratique martiale »), art martial traditionnel d’origine japonaise, enseigne la maîtrise du combat à main nue associée à celle du combat avec armes. Les techniques de défense à mains nues permettent d’apporter une réponse appropriée à toutes les formes d’attaque (coups de pieds ou de poings, saisies) pour aboutir à un contrôle adéquat (par projection ou immobilisation) et à la maîtrise d’un ou plusieurs adversaires éventuels. Le travail à mains nues est construit principalement sur des esquives suivies de clés articulaires de projections et/ou d’immobilisations.

silhouettes noires sur fond jaunes en position de combat
photo d'une clé de bras

Quelles sont les Origines de l’Aïkibudo ?

L’Aïkibudo est l’héritier d’une expérience séculaire japonaise dans l’art de la guerre, dont l’origine connue date du XIème siècle et qui a été transmise au fil des générations sous le nom de Daito Ryu Aikijutsu par un clan nommé Takeda.
Méthode secrète d’autodéfense de ce clan, ces techniques ne furent enseignées qu’à une élite de dignitaires et ne furent révélées au grand public qu’au début du XXème par Maître Takeda Sokaku (1860-1943). L’un de ses élèves, Maître Ueshiba Morihei (1883-1969), modifia fortement cet enseignement et créa son propre art martial qui est connu de nos jours sous le nom d’Aïkido. Maître Mochizuki Minoru (1907-2003), un des premiers élèves de Maître Ueshiba Morihei, a continué à enseigner les techniques originelles proche du style Daito Ryu sous le nom de Yoseikan Shinto Ryu.
En 1951, Maître Mochizuki Minoru est venu en Europe pour une mission culturelle officielle, envoyé par l’association des universités japonaises pour renouer les contacts rompus pendant la guerre, entre le Japon et l’Europe. Pendant son séjour en France, Maître Mochizuki Minoru a enseigné et démontré les arts martiaux Japonais (Aïkido Jujutsu, Katori Shintō Ryū, Kendo et Karaté). Pendant son passage, Maître Mochizuki Minoru a formé en France plusieurs personnes, dont Jim Alcheik qui fut le professeur de Maître Alain Floquet.

photo d'une esquive
silhouettes noires sur fond jaunes qui combattent au sabre

Quelles sont les Origines de l’Aïkibudo ?

L’Aïkibudo est l’héritier d’une expérience séculaire japonaise dans l’art de la guerre, dont l’origine connue date du XIème siècle et qui a été transmise au fil des générations sous le nom de Daito Ryu Aikijutsu par un clan nommé Takeda.
Méthode secrète d’autodéfense de ce clan, ces techniques ne furent enseignées qu’à une élite de dignitaires et ne furent révélées au grand public qu’au début du XXème par Maître Takeda Sokaku (1860-1943). L’un de ses élèves, Maître Ueshiba Morihei (1883-1969), modifia fortement cet enseignement et créa son propre art martial qui est connu de nos jours sous le nom d’Aïkido. Maître Mochizuki Minoru (1907-2003), un des premiers élèves de Maître Ueshiba Morihei, a continué à enseigner les techniques originelles proche du style Daito Ryu sous le nom de Yoseikan Shinto Ryu.
En 1951, Maître Mochizuki Minoru est venu en Europe pour une mission culturelle officielle, envoyé par l’association des universités japonaises pour renouer les contacts rompus pendant la guerre, entre le Japon et l’Europe. Pendant son séjour en France, Maître Mochizuki Minoru a enseigné et démontré les arts martiaux Japonais (Aïkido Jujutsu, Katori Shintō Ryū, Kendo et Karaté). Pendant son passage, Maître Mochizuki Minoru a formé en France plusieurs personnes, dont Jim Alcheik qui fut le professeur de Maître Alain Floquet.

Maître
                    Mochizuki Minoru
Maître Ueshiba Morihei

La pratique

Le pratiquant porte un « keikogi » blanc (type judo, parfois appelé improprement «kimono »). La progression technique est caractérisée par l’obtention de Kyu puis de Dan. A partir du grade de 1er Dan, l’Aïkibudoka porte de plus un « hakama » (pantalon noir souple traditionnel japonais).
Art martial sans épreuves de compétition, l’Aïkibudo peut être pratiqué par tous (sauf contre indication médicale) grâce à une progression technique appropriée et adaptée à chaque individu. Les techniques sont nombreuses et chacune s’adapte à un grand nombre d’attaques (ou de saisies).
Les techniques originelles étaient destinées à des guerriers qui risquaient leur vie à chaque instant, ce qui n’est heureusement plus le cas en général dans le monde actuel. Néanmoins, cet esprit de vigilance, d’adaptation et de capacité de réponse à toutes les situations doit rester présent dans l’art martial moderne. Cela se traduit dans les techniques Aïkibudo qui sont alors nécessairement directes, rationnelles, réalistes et efficaces. L’Aïkibudo se doit d’être pratiqué sans complaisance mais néanmoins avec le respect de l’intégralité physique du partenaire qui n’est plus un adversaire. L’Aïkibudo est un art martial efficace qui nécessite une pratique exigeante, rigoureuse, authentique mais avec un refus de la violence inutile et de la vulgarité.
L’ensemble des techniques manuelles de l’Aïkibudo moderne, auxquelles s’ajoutent les techniques historiques (Daito-ryu Aikijutsu, Yoseikan shinto) associées au travail des armes traditionnelles japonaises (Katori Shintō Ryū et Yoseikan Shinto Ryu) constitue une panoplie de techniques souvent inégalée par les autres arts martiaux modernes.
Néanmoins, l’Aïkibudo n’est pas seulement un catalogue de techniques de combat ou de self - défense, mais aspire, par la pratique martiale, à la construction mentale et physique de chaque individu. A partir du grade de 2ème DAN, le pratiquant peut préparer l’examen du Brevet d’Etat d’Educateur Sportif, option Aïkibudo, délivré par le Ministère de la Jeunesse et des sports.

Photo de groupe du club

Cadre Technique

L’Aïkibudo est co-discipline officielle de la Fédération Française d’Aikido, Aïkibudo et affinitaires (F.F.A.A.A.). Son rayonnement mondial est assuré par la Fédération Internationale d’Aïkibudo (F.I.A.B).
La direction technique nationale est assurée par Maître Alain Floquet, 9ème Dan Aïkibudo FIAB, 7ème Dan de Katori Shintō Ryū et 4ème Dan Daito Ryu Aikijujutsu.
En Alsace, l’Aïkibudo est placé sous la direction technique de Paul Patrick Harmant (7ème DAN Aïkibudo, Menkyo Okuden Katori Shintō Ryū) et de Jean Cavarelli (6ème DAN Aïkibudo, Menkyo Okuden Katori Shintō Ryū).
Paul-Patrick Harmant et Jean Cavarelli sont membres de la Direction Technique Nationale Aïkibudo, Délégués Techniques Fédéraux, juges nationaux Aïkibudo (FFAAA) et Katori Shintō Ryū (FKSR).